
Le soir flambant s'étend sur la savane sombre
Écoutez cet instant magique de sourd silence
Dans cette froide lumière intemporelle d'ombres
L'ocre, le rouge, le vert s'unissent en cadence
La vie sauvage suspendue comme inexistante
La faune s'irise de cette lumière fauve haletante
La frêle gazelle cesse de brouter l'herbe épicée
Le marcassin du pécari crie apeuré
Fracassant
Le silence
Qui s'était installé
(pris sur le net)

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