LES GRANDES VACANCES
En fouillant dans les vieux tiroirs voilà de que nous avons trouvé.

Elle devait avoir écrit ce poème lorsqu'elle était adolescente, à l'époque de ses 15 ans et qu'à chaque fin d'année scolaire elle allait en vacances avec sa s½ur et sa mère, Victorine, dans ce petit village de montagnes des Pyrénées, La Fajolle, que j'ai retrouvé en été 2015.
Ces vers sont signés Andrée Féral, ma Maman

C'EST LES VACANCES
Finis, devoirs, leçons revoilà les vacances
Au revoir ! Camarades ! Et la joie est immense
On s'affaire aux valises, on fait plein de projets,
On pense à tous ces gens que l'on va retrouver.
Les aïeux attendant toujours dans l'inquiétude
Ce retour des enfants, trêve de solitude.
Les copains de l'été, heureux de nous revoir
Avec qui on pourra s'amuser tard, le soir.

Enfin voilà qu'arrive le grand jour du départ
On affronte, énervés, le grouillant hall de gare
Au fond du c½ur, pourtant un seul petit nuage
Ce papa, sur le quai, qui n'est pas du voyage.
Et que l'on voit, là bas dans tout ce tintamarre
S'estomper lentement lorsque le train démarre
Il est heureux, bien sûr, de voir sa petite famille
S'évader pour un temps de la fureur des villes.

Mais il sait que bientôt, en congés lui aussi
Il viendra la rejoindre, dans ce joli Midi
Pour savourer, comme elle, l'air pur et le repos.
Avec pour bruit de fond le doux chant d'un ruisseau
Pour enfin repartir avec femme et enfants
Vers ce Paris bruyant où le travail reprend
Et où l'on attendra, courageux, que reviennent
Dans un an environ, les vacances prochaines
Finis, devoirs, leçons revoilà les vacances
Au revoir ! Camarades ! Et la joie est immense
On s'affaire aux valises, on fait plein de projets,
On pense à tous ces gens que l'on va retrouver.
Les aïeux attendant toujours dans l'inquiétude
Ce retour des enfants, trêve de solitude.
Les copains de l'été, heureux de nous revoir
Avec qui on pourra s'amuser tard, le soir.

Enfin voilà qu'arrive le grand jour du départ
On affronte, énervés, le grouillant hall de gare
Au fond du c½ur, pourtant un seul petit nuage
Ce papa, sur le quai, qui n'est pas du voyage.
Et que l'on voit, là bas dans tout ce tintamarre
S'estomper lentement lorsque le train démarre
Il est heureux, bien sûr, de voir sa petite famille
S'évader pour un temps de la fureur des villes.

Mais il sait que bientôt, en congés lui aussi
Il viendra la rejoindre, dans ce joli Midi
Pour savourer, comme elle, l'air pur et le repos.
Avec pour bruit de fond le doux chant d'un ruisseau
Pour enfin repartir avec femme et enfants
Vers ce Paris bruyant où le travail reprend
Et où l'on attendra, courageux, que reviennent
Dans un an environ, les vacances prochaines

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